Le nouveau BYOD: les bonnes pratiques pour un programme BYOD réussi
Le nouveau BYOD
Les bonnes pratiques pour un programme BYOD réussi
Une recherche du sujet « BYOD » dans Google Trends montre qu'il s'agit d'un terme relativement nouveau, qui apparaît
réellement dans les recherches à la fin de l'année 2011. Le BYOD n'est qu'un élément d'une tendance plus large et plus
ancrée : la consumérisation de l'informatique, présente dès le début des années 2000. À cette époque, la plupart des gens
possédait un ordinateur personnel, qui leur permettait de travailler à la maison après les heures de travail. Ils ont ainsi pu
mesurer les avantages d'utiliser des appareils qu'ils avaient eux-mêmes choisis et avec lesquels ils étaient à l'aise plutôt que
des terminaux imposés par leur département informatique.
Le BOYD et la consumérisation de l'informatique se sont développés au même rythme que les terminaux, toujours plus
abordables et plus connectés. Il fut un temps où la préoccupation principale des directeurs informatiques était de contrôler
l'accès d'appareils non approuvés au réseau de l'entreprise. Selon le rapport Intel and Readwrite, 49 % des managers IT
«reconnaissent que le BOYD améliore la productivité des employés ». Les départements informatiques ne le considérant
désormais plus comme une menace mais comme une plus-value stratégique, le BYOD entre dans une nouvelle ère.
« Les entreprises adoptent des stratégies plus pertinentes dans leur manière d'appréhender le programme BYOD» déclare
Nick McQuire, PDG de Global Enterprise Mobility Alliance (GEMA). « Au départ, il s'agissait d'amener les employés à prendre
en charge une grande partie des frais. Bien que cela soit possible dans certains cas, beaucoup d'entreprises ont souhaité
nuancer cette approche, » ajoute McQuire. Une des nuances à apporter est le faible nombre de terminaux qui intègrent les
entreprises aujourd'hui. Les données du centre de recherche Pew indiquent que le nombre de propriétaires de terminaux a
considérablement augmenté ces dernières années. L'utilisateur moyen possède déjà plus d'un appareil mobile.
Les employés auront leurs propres appareils avec lesquels ils souhaiteront se connecter au réseau d'entreprise, que celle-ci
leur fournisse des terminaux ou non. La plupart des utilisateurs disposant aujourd'hui de plusieurs terminaux, les dirigeants
d'entreprise et les départements informatiques doivent adopter une stratégie pour gérer et sécuriser les terminaux des
programmes BYOD, désormais partie intégrante de l'environnement professionnel. Ces programmes BYOD assurent un accès
aux ressources professionnelles à la fois protégé et approuvé par les services informatiques depuis les terminaux personnels.
Outre les exigences de sécurité indispensables, les responsables informatiques qui ont fait le choix du BYOD mesurent sa
valeur ajoutée dans un grand nombre de domaines professionnels. Ces entreprises « comprennent mieux les avantages et les
raisons d'opter pour le BYOD », déclare McQuire. « Elles savent l'adapter aux besoins de l'entreprise de manière globale et
réalisent son impact au niveau de l'engagement du client, de la satisfaction de l'employé et du recrutement. »
S'il reste difficile d'évaluer l'augmentation de la productivité grâce au BYOD, on observe des avantages immédiats. La mise en
place de ces programmes pour les employés qui ne disposent pas de terminaux professionnels améliorera dans la plupart des
cas la disponibilité des employés en situation de mobilité. Selon Gartner, le BYOD pourrait augmenter le nombre total
d'utilisateurs mobiles de 50 % ou plus. Si chaque terminal est connecté à l'entreprise, l'accessibilité se développe encore plus
largement.
Aujourd'hui, les entreprises les plus réactives utilisent le BYOD comme un outil de gestion de l'accès mobile et de surveillance
informatique. Il permet aussi aux employés de terminer un travail à tout moment et sur n'importe quel terminal disponible.
Ce livre blanc met en avant les mesures prises par les responsables et les professionnels de l'informatique pour faire des
programmes BYOD un atout majeur en termes de productivité.